Les quotidiens reçus lundi à l’APS ont largement rendu compte de l’indignation suscitée par le meurtre de la vice-présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE), Fatoumata Moctar Ndiaye. Mme Ndiaye, par ailleurs coordonnatrice départementale des femmes de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) de Pikine, a été retrouvée égorgée chez elle à Kourounar, un quartier de Pikine, dans la banlieue de Dakar.
Serigne Bassirou Guèye a tenu, dimanche, une conférence de presse pour revenir sur l’état des procédures relatives aux crimes de sang perpétrés contre la vice-présidente du Conseil économique social et environnemental, Fatoumata Moctar Ndiaye et le taximan, Ibrahima Samb, etc. D’emblée, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye s’est félicité des "avancées rapides" dans le dossier de l’assassinant de la vice-présidente du CESE, renseigne Le Soleil.
"La personne soupçonnée, en l’occurrence son chauffeur, entendu, a reconnu les faits et indiqué le motif du crime qui, sans entrer dans les détails, est financier", souligne le procureur de la République dans des propos repris par la même publication. Selon lui, des témoins ont également été entendus, des prélèvements et constations effectués et l’arme du crime saisie. Le magistrat a ajouté que ceci a été rendu possible grâce à la promptitude et au professionnalisme de la déléguée du procureur de Pikine et des enquêteurs sur les lieux du crime, relève Le Soleil.
Il ajoute toujours dans le quotidien national, que "le présumé meurtrier sera déféré et présenté au juge d’instruction pour assassinat" et que le fils de la défunte, témoin de l’horreur se trouve dans un "état très sérieux". Le Soleil relate aussi comment le forfait a été commis, soulignant : "un crime d’autant plus odieux que la victime était en période de veuvage, son mari est décédé le mois dernier". "Chauffeur de la victime, Samba Sékou Dia Sow a tenté de justifier le crime par l’interdiction que sa patronne lui avait faite de se rendre au magal de Touba. Il a expliqué qu’ils se sont vus la veille et la patronne lui a donné l’ordre de revenir le lendemain pour conduire le véhicule dans un hôtel de la place afin qu’il soit lavé", écrit-il.
"Révoltant !", écrit Enquête dans sa manchette qui a aussi tenter d’expliquer "les circonstances tragiques" dans lesquelles la vice-présidente du CESE a rendu l’âme. Cette dernière qui avait demandé à une de ses petites filles d’aller chercher du pain pour le petit déjeuner, a été égorgée dans sa chambre, écrit-il. "L’auteur de ce crime voulait de l’argent, parce qu’il avait programmé son mariage ce 25 novembre", explique le frère de la défunte, Dakha Ndiaye dans Enquête selon qui le présumé meurtrier a planifié et attendu qu’il soit parti au magal de Touba pour commettre l’irréparable. L’As quotidien qui fait des révélations sur cette "boucherie", écrit que "le chauffeur de la défunte vice-présidente du CESE, voulait mettre la main sur le +Jaxal+"
. En effet, mentionne le journal qui cite certains proches de la victime, "c’est un vol qui a mal tourné". "Le chauffeur qui devait se marier samedi prochain était tenaillé par le souci de rassembler la dot avant le jour J. Connaissant l’endroit où se trouvent les nombreuses enveloppes de +Jaxal+, dont celles du président Macky Sall que la dame a obtenues, il a voulu en voler", souligne le journal. Il ajoute "malheureusement, il a été surpris par Fatoumata Moctar Ndiaye. Armé de couteau, il n’a pas hésité à en faire usage en tuant du coup sa patronne et en blessant grièvement le fils de cette dernière".
"Il égorge la vice-présidente du CESE. Samba Sow, chauffeur de l’horreur", écrit à sa Une Le Quotidien. "La 5-e vice-présidente du CESE, Fatoumata Moctar Ndiaye égorgée par son chauffeur. C’est horrible", ajoute La Tribune, tandis que Walfquotidien mentionne : "Assassinat de Fatoumata Moctar Ndiaye, un meurtre si proche d’un crime politique". Pour le reste la presse quotidienne est revenue sur la 116é édition du magal de Touba, commémorant le départ en exil de cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes du Sénégal.
A ce propos, Le Témoin quotidien souligne que dans son message rapporté par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké, le khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, n’a pas manqué de se prononcer sur les nombreux crimes perpétrés ces derniers jours dans notre pays, notamment celui commis sur la personne de la vice-présidente du CESE. Le Soleil écrit que Serigne Sidy Moctar Mbacké exhorte les jeunes à se former, ajoutant qu’il se dit inquiet par la spirale de la violence. Sud quotidien ajoute que dans son message délivré dimanche, le khalife général des mourides recommande à la jeunesse sénégalaise de s’orienter vers la recherche du savoir. Aussi, exhorte-t-il, les guides religieux à éduquer les jeunes selon la voie tracée par les saints, invitant les autorités étatiques à se rapprocher davantage des populations afin de mieux connaître leurs besoins. ASB/PON
3 Commentaires
Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Novembre, 2016 (11:07 AM)"Seuls forgent le mensonge ceux qui ne croient
pas aux versets d’Allah; et tels sont les menteurs"
verset 105 de la sourate 16 du coran noble et sublime.
Référence
En Novembre, 2016 (12:00 PM)L 'excès de vitesse entraînant la mort est tout aussi un crime et les erreurs médicales et les crimes passionelles . Il faut maintenant une refonte partielle du gouvernement allant du ministère des finances de Amadou Ba à l éducation pour donner de l' espoir à nouveau et rassurer davantage:
Xorodom
En Novembre, 2016 (12:12 PM)ET CONCERNANT CE MINISTRE DE LA REPUBLIQUE LE SIEUR AMADOU BA SI MACKY LE METTAIT DANS UN AUTRE MINISTERE XORODOM SERAI PRENEUR
ON NE LE SENT PAS TRES BIEN .
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